Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a dénoncé le gouvernement de l’Erythrée pour des crimes contre l’humanité commis contre ses propres citoyens. Le régime du président Isaias Afwerki est ainsi, pour une fois, dénoncé sans ambages par l’organisation onusienne qui compte quarante-sept membres.
C’est la Somalie et Djibouti, deux pays voisins de l’Erythrée, qui ont soumis le texte qui s’appuie sur le rapport de la commission d’enquête sur les violations des droits de l’homme dans ce pays publié le 8 juin dernier.
Cette fois-ci, l’ONU ne s’arrête pas à la dénonciation. Elle exhorte l’Union africaine (UA) à mener des investigations pour identifier les coupables et les traduire devant la justice.
Par ailleurs l’ONU a aussi demander à l’Erythrée d’autoriser la création de partis politiques et d’organiser des élections démocratiques, libres ,équitables et transparentes. La fin du service militaire illimité est aussi exigé.
La fermeté de l’ONU va-t-elle être payante ? Wait and see.