La réélection triomphale du président Alassane Ouattara, avec plus de 94% des suffrages, démontre que ses concitoyens ont apprécié son bilan, notamment économique et social, à sa juste valeur.
Dix ans de croissance, avec un taux moyen de 7 à 8%,des réalisations infrastructurelles spectaculaires et une lutte efficace contre la pauvreté ont consacré une vision et un savoir-faire remarquable d’un économiste réputé doublé d’un homme d’Etat d’envergure.
Le plébiscite de Ouattara s’explique donc aisément face à des opposants sans consistance, sans programmes alternatifs, sans cohérence dans leurs choix politiques.
Comment appeler au boycott et ne pas retirer sa candidature en même temps ?
Comment appeler à la désobéissance civile et faire des meetings sans sortir de l’ambiguïté ? Konan Bédié a été déjà président(1993 /1999) et ce fut la pire gestion économique et politique du pays qui sera sanctionnée par le premier coup d’État militaire survenu en Côte d’Ivoire.
Cet homme vit dans un monde onirique car les citoyens ivoiriens « ont tourné sa page » depuis très longtemps. Pascal Affi-N’guessan, lui n’a ni l’envergure, ni la carrure d’un homme d’Etat. Ses positions radicales sont autant de postures ridicules. Sa dernière trouvaille d’un « comité national de transition » est une farce d’un mauvais goût qui pourrait le ramener devant les tribunaux.
Maintenant les choses sont claires :Ouattara a été réélu et triomphalement et il va continuer son travail remarquable pour propulser la Côte d’Ivoire dans l’émergence économique. Le taux de participation de près de 54%(53,9% exactement) est tout à fait honorable. Laurent Gbagbo avait été élu en 2000 avec un taux de participation de 37%.
Il est important pour les médias africains de combattre le paternalisme et, tout simplement le racisme des journalistes occidentaux qui font des spéculations douteuses et des affirmations péremptoires sur la situation d’un pays qu’ils ne connaissent pas .
Ils doivent comprendre que le temps des colonies est révolu. S’il y a eu des incidents-et il y en a eu -de vastes régions du pays comme le Nord ont voté paisiblement et massivement en faveur du candidat Ouattara. Les opposants ont échoué dans leur volonté d’empêcher la tenue du vote. Il y a eu bel et bien vote et triomphe de Ouattara.
C’est le verdict des urnes et le succès d’une campagne électorale qui est devenue, dans les faits, une tournée des inaugurations des réalisations nationales d’un président-candidat d’exception.
Ouattara a prouvé ce qu’il sait fait faire et n’a jamais voulu s’accrocher au pouvoir. Il avait choisi de partir à la surprise générale et avait choisi un successeur. C’est le destin tragique de Gon Coulibaly qui l’a obligé à revenir dans le jeu politique par devoir et par patriotisme.
Il a bien fait.