Le couple que formaient Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié vole en éclat.

Les députés et sénateurs membres du RHDP (rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix) en réunion pour se pencher sur la question des parrainages ,ont demandé à leur leader,l e président Alassane Ouattara de se présenter à l’élection présidentielle de la fin du mois d’octobre. A l’unisson !

Cette démarche a toutes les chances d’être couronnée de succès car le vide laissé par la disparition du candidat désigné Amadou Gon Coulibaly doit être comblé. Et le président Ouattara semble le mieux à même pour le faire.

En effet, le consensus se ferait immédiatement sur sa candidature, ce qui ne serait pas le cas pour tout autre choix. Vu que le temps est très court d’ici la présidentielle, Ouattara n’a même plus …le choix. Par devoir et par impératif politique, il devrait s’engager, s’imposer et, ensuite réinventer le futur avec ses camarades du RHDP.

En donnant la voix, députés et sénateurs légitiment une option qui devient comme une évidence. Il s’y ajoute que Ouattara avait toujours affirmé qu’il avait le droit de briguer un troisième mandat ,à la suite du référendum constitutionnel de 2016 qui rebattait les cartes dans son pays.

Il avait aussi mis en exergue le fait qu’une candidature de Bédié le pousserait à en faire de même. C’est le scénario qui est entrain de s’écrire en ce moment, parce que Bédié est candidat.

Il faut donc s’attendre, très  rapidement à une déclaration de candidature de Ouattara, peut-être une fois le nom du nouveau premier ministre dévoilé. Le calendrier va s’accélérer dans le pays et la campagne électorale sera menée tambour battant. Malgré la pandémie du covid19.

Ce sera le combat politique final entre Ouattara et Bédié. Ce dernier cumule les handicaps :l’âge, les échecs politiques, le manque de troupes et le peu de popularité dans l’opinion.

Bédié s’est lancé un défi qu’il n’a pas les moyens de relever. Vouloir se venger est une chose; pouvoir le faire en est une autre.

Les fantasmes ne peuvent être le levain d’une campagne politique positive et victorieuse. Bédié l’apprendra à ses dépens. Il en sera de même pour certaines individualités qui se décrètent porteurs d’un destin ». N’est pas élu qui veut !

Une fois que les candidatures seront déclarées et validées, tout le monde y verra un peu plus clair. Le suspense ne va plus durer.