Les membres du parti RHDP se réunissent ce jour en Conseil politique, pour choisir le successeur de leur candidat défunt, Amadou Gon Coulibaly. Tout laisse croire qu’ils parleront d’une seule voix pour demander au président Alassane Ouattara de reprendre le flambeau et de briguer un troisième mandat.
Ces jours derniers les députés du parti, les femmes et le ministre de la Défense, entre autres membres éminents, ont demandé à Ouattara de se jeter dans la bataille. En toute logique politique, il devrait accepter de relever le défi dans ces circonstances exceptionnelles que traverse sa formation et son pays. En effet le temps très court qui reste avant la présidentielle fixée au 31 octobre est une donnée fondamentale qui écarte le choix et la « mise en orbite » d’un autre candidat .
En attendant le début de la campagne, plusieurs observateurs craignent que les discours corrosifs de Konan Bédié, candidat du PDCI, ne fassent dérailler la campagne électorale et provoquent des dérives. Il faut s’y préparer et prendre toutes les mesures indispensables pour assurer la paix sociale et l’organisation d’un scrutin transparent et démocratique. La machine électorale du RHDP est sans égale dans le pays, en ce moment.
Le parti est bien implanté dans toutes les régions et rassemble des citoyens de toutes les couches sociales. La xénophobie de Bédié ampute « son PDCI », d’une bonne partie des électeurs, lesquels rejettent les discours haineux, aux antipodes de la philosophie de paix et de concorde nationale du fondateur, Houphouet Boigny. Les vrais héritiers du « Père de l’Indépendance » ivoirienne, sont les membres du RHDP.
Il faudra cependant tenir compte de la pandémie du covid 19 et mettre l’accent sur l’impératif des mesures barrières et du respect des actes de protection sanitaire. Vous avez dit campagne inédite ? Assurément !