Les opposants ivoiriens qui avaient affirmé “qu’il n’y aurait pas élection ce 31 octobre” ont dit une contre-vérité car le vote a bien eu lieu. Dans l’ensemble du pays !
Ils(les opposants) ont certes réussi à causer quelques perturbations qui ont touché entre 30 et 40 bureaux de vote sur un total de plus de 22 000 bureaux de vote répartis dans plus de 10 000 lieux de vote.
Le vote s’est déroulé dans le calme dans l’immense majorité des bureaux de vote.
Pascal Affi-Nguessan s’est adressé à la presse pour se ridiculiser en soutenant qu’il n’y avait pas voté.
Non seulement ils (Nguessan, Bédié, Soro, Gbagbo et les autres) ont échoué à empêcher le déroulement du scrutin ;mais ils ont aussi échoué dans leur tentative pour manipuler l’opinion nationale internationale.
Car il n’y a eu ni chaos, ni soulèvement populaire.
En ce qui concerne certains journalistes occidentaux, notamment français qui voulaient coûte que coûte peindre un tableau sombre du rendez-vous électoral, ils ont entendu la réponse cinglante servie à un de leurs collègues par le président Ouattara, à sa sortie du bureau de vote : “vous ne pouvez pas nous imposer vos normes. Il n’y a pas de limitation de mandat en Chine. Il n’y en avait pas en France jusqu’à la présidence Chirac” .
Il n’y en avait pas aux USA, pouvait-il ajouter et préciser que Franklin Delano Roosevelt a eu 4 mandats présidentiels.
Cette sortie ferme du président Ouattara est à saluer car les Africains n’ont pas de leçon de démocratie à recevoir de pays qui avaient pratiqué le colonialisme et pire encore.
Et, dans le cas du président Ouattara tous ceux qui sont de bonne foi savent qu’il a décidé de briguer un nouveau mandat par devoir citoyen et patriotique après avoir soutenu la candidature de Amadou Gon Coulibaly qui a été victime d’une crise cardiaque.
Pour le bilan définitif de la journée électorale en Côte d’Ivoire, il faudra attendre encore un peu car certains bureaux de vote viennent de fermer maintenant seulement parce qu’ils avaient ouvert en retard.
Le temps imparti pour permettre au maximum de citoyens de voter a été respecté.
L’argument du taux de participation n’est pas pertinent car Gbagbo a gagné en 2000 avec un taux de participation de 37%.
Il faut rappeler que Ouattara avait été écarté de cette élection par la Cour Suprême et avait appelé au boycott.