« C’est avec beaucoup d’émotion que je viens de promulguer la Constitution de la IIIème République. Notre démocratie a encore fait un pas en avant…les promesses de la IIIème république sont des promesses de paix, de stabilité et d’égalité ».

Ainsi s’est exprimé le président ivoirien après avoir accompli l’acte officiel et symbolique qui fait entrer son pays dans une ère nouvelle.

Maintenant tout le monde attend le choix du vice-président qui va devenir la deuxième personnalité de l’Etat. Les spéculations vont bon train mais du fait de la gestion « partagée » du pays entre Ouattara et Henri Konan Bédié, il serait surprenant que le poste de vice-président échappe au PDCI.

Le président Ouattara a déjà déminé le terrain si on peut dire en ayant déclaré que lui et Bédié ne seraient pas « candidats à l’élection présidentielle de 2020».

Pas sûr que cette déclaration lève toutes les suspicions.

Tout en attendant la nomination du vice-président, les Ivoiriens sont engagés dans la campagne des législatives prévues le 18 décembre.

Il y a aussi la mise en place d’un sénat qui est prévu par la nouvelle constitution qui va transformer de manière significative l’architecture institutionnelle de la Côte d’Ivoire.

La question est de savoir si ces modifications suffiront pour éviter les dérives qui ont ensanglanté le pays avant l’arrivée au pouvoir de Laurent Gbagbo et à la fin de sa présidence.

Tout dépendra de la volonté ou non des citoyens de s’approprier cette nouvelle constitution.