Arrêtés dimanche, les six journalistes ont été libérés par la justice ivoirienne ce jour.
L’indignation suscitée par cette arrestation injustifiée a sans doute poussé le juge à faire libérer les journalistes. Mais il les a inculpés « d’atteintes à la sureté de l’Etat, à l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion ».
Une inculpation fantaisiste qui dénote l’embarras du gouvernement ivoirien. Le malaise dans l’armée et les forces de l’ordre en général ne sont pas le fait des médias.
L’Etat doit balayer devant sa propre porte et assumer ses propres responsabilités.