Après les ex-soldats rebelles, les gendarmes, les pompiers, les enseignants, ce sont aujourd’hui des membres des forces spéciales qui font éclater leur colère en tirant en l’air. Comme tous les autres avant eux et comme eux ils demandent le paiement de primes. Ce mouvement d’humeur a eu lieu à Adiake.
Ce qui est curieux c’est que l’unité des « forces spéciales » bénéficie d’un traitement de faveur au sein de l’armée et ses membres reçoivent des primes payées directement par la présidence de la république.
Au moment où ces lignes sont écrites le calme est revenu dans la caserne de Adiake où sont attendus le chef d’Etat–major général des Armées, le général de division Sékou Touré et son adjoint qui est aussi commandant des « forces spéciales », le général de brigade Lassina Doumbia.
Ce déplacement des plus hautes autorités militaires prouve que l’événement est pris très au sérieux et des enquêtes seront certainement diligentées pour identifier les vraies causes d’une rébellion qui est plus que préoccupante pour le gouvernement ivoirien.