Le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan

Deux conférences de presse ont marqué la journée d’hier :celle des membres de l’opposition animée par Pascal Affi-N’guessan et celle du RHDP avec son directeur exécutif, Adama Bictogo. Toujours emmuré dans le déni de réalité, N’guessan a appelé « à la formation d’un gouvernement de transition pour organiser de nouvelles élections ».

Bictogo lui a répondu sèchement et a mis en garde tous les opposants contre toute tentative de déstabilisation du pays. La CENI est en train de faire son travail pour publier les résultats de l’ensemble des plus de 22000 bureaux de vote qui ont accueilli les électeurs samedi 31 octobre.

Dans les heures qui suivent ces résultats ces résultats seront publiés comme l’exige la loi. La Côte d’Ivoire est un grand pays de plus de 322000 kilomètres carrés et il faut du temps pour rassembler tous les résultats des 14 districts et 31 régions.

La CENI a 5 jours, au plus pour faire ce travail et rendre public le verdict des urnes. Elle est dans les temps impartis. il n’y a donc aucune raison pour faire des procès en sorcellerie à qui que ce soit.

De toutes les façons l’opposition sait à quoi s’en tenir ,elle a multiplié les sorties contradictoires et les postures paradoxales :appel au boycott et maintien des candidatures ? Maintenant tout cela c’est du passé car le peuple souverain s’est exprimé et tout le monde est tenu d’accepter son choix.

Pascal Affi-N’guessan n’aura aucun argument à faire valoir, même pas le taux de participation, lui dont le candidat Laurent Gbagbo a été élu en l’an 2000 avec un taux de participation de 37%.