La course aux présidentielles est ouverte.

Après son séjour à Abidjan, la mission conjointe de la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU sembler partager une seule préoccupation : le manque de confiance entre les acteurs politiques.

C’est le point principal qui ressort du communiqué lu par le général Francis Behanzin, commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité de la Cédéao, au côté du représentant spécial de l’ONU, Mohamed Chambas, selon RFI.

A moins de quatre semaines de la présidentielle en Côte d’Ivoire, la mission conjointe de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations unies vient d’achever son séjour. Avant de quitter le pays, elle a fait le bilan de sa visite à Abidjan.

Lors de leur séjour, les émissaires de la CEDEAO ont rencontré le président Alassane Ouattara ainsi que des membres du gouvernement et les présidents de la commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel. Les membres de la CEDEAO, de l’UA et de l’ONU présents en Côte d’Ivoire ont également rencontré les partis d’opposition, la société civile et des associations de jeunes et de femmes.

Si la mission s’est félicitée de l’engagement des acteurs politiques pour promouvoir une élection crédible, transparente et apaisée, elle a déploré le climat de soupçon permanent. « La mission conjointe a exprimé sa vive préoccupation quant au manque de confiance entre les acteurs politiques ivoiriens », a déclaré Francis Behanzin, cité par RFI.

La mission a condamné fermement les actes de violence et les discours de haine aux « relents communautaires qui se sont malheureusement invités dans le champ de la compétition politique et qui sont susceptibles d’impactés négativement les progrès réalisés jusqu’à ce jour dans le pays ».

La mission a invité les différents acteurs politiques ivoiriens à privilégier le dialogue et a demandé aux autorités de sécuriser le scrutin et d’assurer la protection des candidats et militants pour éviter le retour d’une crise à l’issue du vote du 31 octobre prochain.