L’ancien président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo a accepté samedi de conduire le parti qu’il a fondé à l’élection présidentielle de 2025, selon son porte-parole Katinan Koné, cité par Reuters.
M.Gbagbo, président de ce pays d’Afrique de l’Ouest de 2000 à 2011, a lancé son Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) en 2021, après avoir été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) des accusations de crimes de guerre commis lors de la sanglante crise post-électorale de 2010-2011. Il a été condamné en 2018 dans son pays à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011. En 2022, il a été gracié par l’actuel président Alassane Ouattara, mais pas amnistié. Il est à noter que si la grâce permet à un condamné de ne pas purger sa peine, elle ne l’annule pas, contrairement à l’amnistie. Et une personne ayant fait l’objet d’une condamnation ne peut pas se présenter aux élections.
Alassane Ouattara n’a pas encore dit s’il allait se représenter aux prochaines élections
L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est prévue pour octobre 2025. Le président Alassane Ouattara, réélu en 2020, n’a pas encore dit s’il se représenterait.
Un autre candidat possible est Tidjane Thiam, ancien directeur général du Credit Suisse, qui est devenu en décembre président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’un des principaux partis d’opposition de Côte d’Ivoire, bien que le parti n’ait pas encore officiellement désigné le candidat qu’il a choisi.