L’armée ivoirienne a été la cible de deux attaques, dans le Nord, près de la frontière avec le Burkina Faso. Deux soldats et un gendarme ivoiriens ont été tués, ainsi que trois « terroristes ».

Dans la nuit de dimanche 28 à lundi 29 mars, « deux positions des Forces armées de Côte d’Ivoire ont subi des attaques armées », selon un communiqué du général Lassina Doumbia, chef d’état-major des armées ivoiriennes, relayé par l’AFP.

« La première attaque est survenue à Kafolo et est le fait d’une soixantaine de terroristes lourdement armés venant du Burkina-Faso », déclare l’armée qui donne « un bilan provisoire » de « deux soldats tués et quatre blessés côté ami » et de « trois terroristes tués, quatre interpellés et du matériel logistique saisi (armement, radio, munitions et motos) ».

L’armée « a repoussé les assaillants au terme d’une heure de combat intense » et a entrepris des « opérations de ratissage » qui « se poursuivent », selon le général Doumbia.

La deuxième attaque a eu lieu à Kolobougou, localité également frontalière du Burkina Faso, dans le département de Tehini, « où un poste de gendarmerie a été la cible d’individus non identifiés […]. Un gendarme ivoirien a été tué et un autre est blessé. Aucune victime découverte côté ennemi pour l’heure », selon le communiqué de l’armée.

Rappelons que, toujours à Kafolo, dans la nuit du 10 au 11 juin 2020, une attaque contre l’armée ivoirienne avait tué 14 soldats ivoiriens. Attribuée aux terroristes qui frappent dans plusieurs pays voisins – Burkina Faso, Mali et Niger – cette attaque n’avait pas été revendiquée.

La Côte d’Ivoire n’a toujours pas pansé les plaies de l’attentat terroriste de la plage de Grand-Bassam, près d’Abidjan en mars 2016. Des assaillants avaient ouvert le feu sur la plage et des hôtels, faisant 19 morts.