La situation des planteurs de cacao en Côte d’Ivoire est de plus en plus difficile. La chute des cours de 25% met à rude épreuve tous ceux qui travaillent dans ce secteur vital pour l’économie ivoirienne. Le pays est le premier producteur mondial de cacao et compte environ huit cents milles planteurs. Et pour l’Etat les exportations de cette denrée représentent la moitié des recettes.
Déjà confronté à de multiples secousses sociales avec les revendications financières des militaires, des gendarmes, des fonctionnaires, des enseignants etc…le gouvernement n’a pas d’autre choix que de trouver une solution aux demandes des planteurs.
Le « fonds de réserve » dont le déblocage est prévu en cas de crise devrait permettre de soulager les planteurs. Encore faudrait-il que l’Etat le décide. Ce n’est pas encore le cas.
Pour l’heure des milliers de tonnes de cacao sont récoltés, stockés ou chargés dans des camions en attente d’éventuels acheteurs.
Le gouvernement a fixé le prix garanti à 1100Fcfa; les acheteurs, intermédiaires et autres commerçants impliqués dans cette filière proposent un peu plus de la moitié de cette somme, soit 600Fcfa. Le bras de fer est engagé.