Le procureur de la république Richard Adou a affirmé que les opposants Pascal Affi N’guessan et Mabri Toikeuse sont recherchés par la police et sont actuellement en fuite.
La raison de cette traque : « en créant un conseil de la transition, et en annonçant un gouvernement parallèle, ils ont commis un acte de sédition » a déclaré Adou et, ces actes sont « constitutifs d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire ».
Ainsi, si N’guessan et Mabri sont arrêtés, ils risquent d’être placés en détention comme un certain nombre de personnes regroupées chez Bédié et qui avaient été interpellées par les forces de l’ordre.
Le numéro 2 du PDCI Guikakoué est du nombre des personnalités en détention.
Toutefois d’’autres ont été libérées. Bédié n’a pas été arrêté du fait de son grand âge et de sa situation sanitaire/ Mais sa résidence est sous surveillance permanente.
A l’évidence les autorités ivoiriennes ont choisi la fermeté pour mettre un terme aux dérives des opposants qui incitent à la violence en appelant à la désobéissance civile.
Elles ont raison car la Côte d’Ivoire ne peut pas se permettre d’accepter un tel comportement anti-démocratique qui menace la société.
La victoire de Ouattara est tellement exceptionnelle qu’elle ne laisse place à aucun doute.
Les opposants ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes, avec leurs choix paradoxaux voire absurdes en appelant au boycott tout en restant dans la course électorale ?
Leur fuite en avant post-électorale est signe d’une immaturité politique lamentable pour des hommes qui ont occupé des postes aussi importants que celui de président de la république (Bédié) et de premier ministre(N’guessan).
Leur cirque ne peut plus durer et le procureur Adou a raison d’agir avec rigueur et fermeté à leur égard.