L’organisation des élections partielles dans l’île d’Anjouan n’a pas apporté la clarification et la sérénité attendues.
La confusion règne encore après le scrutin qui s’est tenu dans les treize bureaux de vote où des actes de vandalisme s’étaient produits lors du deuxième tour du 10 avril.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a en effet refusé d’annoncer les résultats et c’est son adjointe qui s’est dévouée pour le faire. Les résultats qu’elle a rendu publics donnent une avance courte mais réelle au candidat Azali Assoumani déjà donné vainqueur à l’issue du second tour.
Mohamed Ali Soilihi, candidat du pouvoir, serait donc définitivement battu. Il va certainement introduire des recours qui seront examinés par la Cour constitutionnelle, seule habilitée à proclamer les résultats officiels.