Selon les résultats publiés par la CENI, le colonel Azali Assoumani remporte l’élection présidentielle avec 41 % des voix devant Mohamed Ali Soilihi qui totaliserait 39,87 % des suffrages.
Cependant ces chiffres sont contestés vigoureusement par le candidat donné battu qui estime qu’ils n’auraient jamais dû être avancés. Pour Mohamed Ali Soilihi une élection partielle est nécéssaire pour de nombreux bureaux de vote où le scrutin n’a pas pu être organisé notamment dans l’Île d’Anjouan.
Du reste la CENI elle-même le reconnaît en indiquant que six mille électeurs n’ont pas pu accomplir leur devoir de citoyen. Mohamed Ali Soilihi compte pour sa part près du double – onze mille électeurs – qui auraient été privés de leur droit de vote, et a débuté une campagne afin d’obtenir une révision qu’il estime de toute évidence comme étant son plein droit.
Vu l’écart assez faible entre Azali Assoumani et Mohamed Ali Soilihi, des élections partielles pourraient changer la donne de manière radicale.
Le jeu reste donc potentiellement ouvert aux Comores.