Comme attendu le président Jorge Carlos Fonseca se succède à lui-même pour un deuxième mandat à la tête du Cap-Vert.

Avec 73% des voix il pourrait pavoiser sauf que le taux de participation de 40% incite à mettre un bémol.

Ce faible taux de participation est la conséquence d’un raz le bol des électeurs sollicités pour la troisième fois après les législatives du mois de mars et les municipales de septembre.

En outre le parti africain de l’indépendance du Cap-Vert(PAICV), ancien parti unique avait décidé de ne pas présenter de candidat. Ses partisans sont donc restés à la maison.

Il n’en reste pas moins que la démocratie cap-verdienne est solide et respectée.

Aucune critique ni contestation n’a été faite par qui que ce soit. C’est rare pour ne pas être souligné en Afrique et ailleurs.