Au moins 18 personnes ont été tuées dans la nuit de samedi 1er août à dimanche 2 août lors d’une attaque, attribuée aux terroristes du groupe Boko Haram, contre un camp de personnes déplacées dans l’extrême-Nord du Cameroun.
« Le bilan actuellement est de 16 morts, il est évident que c’est Boko Haram qui est responsable », selon Mahamat Chetima Abba, maire de la commune de Mayo-Moskota, cité par l’AFP. Le camp de Nguetchewe est situé au niveau de cette commune.
Ce camp sert habituellement de « refuge » aux populations locales en cas d’attaques de Boko Haram, selon un responsable municipal ayant requis l’anonymat, mais des familles s’y sont installées de façon plus ou moins pérenne.
Né dans le Nord-Est du Nigeria en 2009 le groupe Boko Haram a étendu ses actions aux pays voisins, attaquant notamment régulièrement l’Extrême-Nord du Cameroun, habituellement pour y voler du bétail et des vivres.
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« Il y avait un calme relatif depuis quelques semaines mais ils ont profité de leur connaissance du terrain pour contourner les points de surveillance et les positions des forces de sécurité. Ils nous ont surpris », a expliqué le maire, également chef traditionnel de la zone.
Sept jours avant l’attaque, l’armée camerounaise avait annoncé avoir tué cinq combattants de Boko Haram. L’armée camerounaise et les autres pays limitrophes du lac Tchad (Nigeria, Tchad, Niger) luttent contre le groupe terroriste au sein d’une Force multinationale mixte (FMM).
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Mais l’efficacité de cette organisation a notamment été critiquée par le président tchadien Idriss Déby Itno qui a lancé en mars une vaste opération pour chasser Boko Haram de son territoire.
Nouvelle attaque au Tchad le 31 juillet 2020. Après avoir tué au moins huit soldats tchadiens le 9 juillet, le groupe terroriste a à nouveau frappé au Tchad vendredi 31 juillet 2020, tuant au moins dix civils dans l’attaque d’un village.