Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon a le projet d’envoyer trois mille policiers au Burundi pour mettre un terme à la violence meurtrière qui ravage le pays depuis des mois.
Ce chiffre est en deçà des cinq mille soldats de la paix qu’avait envisagé l’Union africaine (UA). L’initiative avait alors été tuée dans l’œuf par le refus du président Pierre Nkurunziza de les accueillir.
Espérons que l’ONU finisse par faire entendre raison à l’homme fort du burundi qui ne semble pas gêné le moins du monde par le huis clos sanglant que vit son pays.
Depuis les visites successives du Secrétaire général de l’ONU et des cinq chefs d’Etat et de gouvernement africains – à savoir Jacob Zuma, Ali Bongo, Macky Sall, Mohamed Ould Abdel Aziz et Hailemariam Desalegn -, les choses semblent bouger positivement.
Si les trois mille policiers onusiens arrivent effectivement au Burundi, un grand bond en avant diplomatique serait réalisé. Mais rien n’est encore fait et le sang continue de couler.
