Comme il fallait s’y attendre le pouvoir en place à Bujumbura a refusé catégoriquement d’accueillir les 228 policiers que le conseil de sécurité de l’ONU avait décidé d’envoyer sur place pour aider à préserver la paix sociale et le respect des droits de l’homme.
Le gouvernement burundais a publié mardi un communiqué pour justifier sa position de défiance en mettant en exergue le fait que : « les règles de l’Onu n’ont pas été respectées » parce que son consentement n’a pas été sollicité..
Pour le régime de Pierre Nkurunziza « les forces de sécurité locales maitrisent parfaitement la situation. » Il accuse la France et le Rwanda d’orchestrer sa déstabilisation..
A l’évidence il s’agit d’une fuite en avant d’un pouvoir recroquevillé sur lui-même avec un président inflexible et insensible aux souffrances de son peuple..