Signée par le capitaine Ibrahim Traoré, la nouvelle version de la charte prévoit une transition de cinq ans, à compter du 2 juillet. La première version du texte soumise aux participants proposait trois ans et demi, soit 42 mois.

Les élections marquant la fin de cette période pourront néanmoins être organisées avant cette échéance, si les conditions de sécurité le permettent, est-il précisé dans le document. Le chef de l’Etat, le Premier ministre et le président de l’Assemblée législative pourront se porter candidats aux élections présidentielles, législatives et municipales. Les quotas alloués aux partis politiques pour les postes de députés de l’assemblée législative de transition ont été supprimés.

Cette nouvelle charte a été adoptée à l’issue des Assises nationales sur la transition, organisées samedi. Ces assises ont rassemblé des représentants des différentes couches de la société, des chefs coutumiers et religieux, des organisations de la société civile, des partis politiques et des forces de défense et de sécurité. Elles avaient pour objectif de faire le point sur la transition depuis octobre 2022 et de décider des prochaines étapes du processus.