Le Burkina est l’un des pays faisant face à de forts risques terroristes également

Des tirs d’origine encore inconnue ont été entendus ce vendredi matin avant l’aube à Ouagadougou dans le quartier abritant la présidence et le QG de la junte militaire au pouvoir depuis janvier. Selon plusieurs témoins, de lourdes détonations ont été entendues avant que les routes ne soient barrées par des véhicules militaires.

Selon l’Agence française de presse (AFP), « plusieurs axes de la capitale burkinabè étaient bloqués par des militaires postés sur les principaux carrefours de la ville, notamment devant le siège de la télévision nationale ». Le grand marché de Ouagadougou était quant à lui ouvert, même si tous les commerçants n’étaient pas derrière leurs stands, précise la même source.

Interrompu pendant plusieurs heures, le signal de la télévision nationale est revenu vers 09H15 GMT et des documentaires étaient diffusés, sans que la situation en cours ne soit évoquée.

À rappeler que le Burkina Faso est dirigé par des militaires arrivés au pouvoir en janvier dernier par un coup d’Etat. Le putsch avait renversé le président Roch Marc Christian Kaboré et avait démarré par des mutineries dans plusieurs casernes du pays. L’homme fort de cette junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, avait promis en prenant le pouvoir de faire de la sécurité sa priorité, dans ce pays miné depuis des années par des attaques jihadistes.