Le chef de la transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré était l’hôte de l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, mardi 17 janvier 2023. Le chef de l’Etat burkinabè qui a rencontré les étudiants et les enseignants séparément, a abordé plusieurs sujets lors de cette visite, dont la sécurisation des universités, l’amélioration des études ou encore la question des volontaires pour la défense de la patrie. Il a aussi dit son intention de réduire les partis politiques dans le pays.

Le capitaine Ibrahim Traoré a d’abord invité les étudiants à s’opposer à tous ceux qui véhiculent des idées pouvant déboucher sur des guerres ethniques ou religieuses dans le pays, après le recrutement de milliers de Volontaires pour la défense de la Patrie.

Il a aussi annoncé qu’une réforme de la politique Burkinabè est en gestation, notamment réduire la pléthore de partis dans le pays. « Nous allons élaborer des textes pour réduire le nombre croissant de partis politiques avec le concours des acteurs », a-t-il, en effet, déclaré.

Selon le capitaine Traoré, les chefs de partis devraient plutôt s’unir pour élaborer un programme de développement. Il a annoncé, dans ce sens, que des concertations sur les réformes de la politique burkinabè seront bientôt organisées par la Primature.

Interrogé sur un éventuel départ de l’armée et des autres institutions françaises du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a juste annoncé la révision de certains accords.

« Peut-être que dans les heures à venir, il y aura un certain nombre d’informations tendant à revoir nos relations avec certains États. Parce qu’il faut que nous révisions beaucoup de textes. Nous voulons être souverains et je ne souhaite pas qu’il y ait de la violence comme je l’ai dit », a-t-il indiqué, ajoutant que les premiers VDP seront bientôt déployés sur le terrain pour renforcer les rangs des combattants dans le cadre de la sécurisation du territoire burkinabè.

A leur tour, les étudiants ont surtout évoqué la sécurisation des universités et la reprise des cours à Dori et Ouahigouya, fermées en raison de la menace des groupes armés terroristes.