C’est dans un communiqué publié, hier dimanche, que le gouvernement de la transition du Burkina Faso a annoncé que l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré, renversé par coup d’Etat militaire le 24 janvier dernier, peut désormais jouir d’une « libération totale ».
Près de six mois après le coup d’Etat militaire qui l’avait renversé en janvier dernier, l’ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré est donc libre, selon la junte militaire qui le maintenait en résidence surveillée depuis cette date.
Une nouvelle qui a été bien accueillie par les partisans et les proches de l’ancien président qui ont pris d’assaut son domicile, au quartier de la Patte d’Oie, à Ouagadougou. Toutefois, ils n’ont pas réussi à voir l’ex chef de l’Etat. Le dispositif sécuritaire qui avait été mis autour du domicile de l’ancien président et qui est toujours en vigueur leur a empêché de voir Roch Marc Christian Kaboré.
Mais les amis de l’ancien chef de l’Etat ne désespèrent pas de rencontrer leur leader dans les heures qui viennent.
Tous se disent convaincus que la libération totale de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré est une réalité, qui a été actée par les militaires au pouvoir. Ils n’attendent plus que le processus de cette libération soit terminé dans les prochaines heures.
L’ancienne alliance des partis politiques de la majorité présidentielle a également confirmé que l’ancien chef de l’Etat est effectivement libre. Toutefois, affirment-ils, il doit s’entretenir avec la junte militaire sur les conditions de cette libération, afin de tout mettre au point.
Aussi, ont-ils appelé tous les sympathisants et militants au calme, en attendant que les derniers réglages soient faits.
Même s’ils regrettent que cette libération ne soit pas survenue beaucoup plus tôt, les partisans et proches de Roch Marc Christian Kaboré se réjouissent de cette nouvelle.
Toutefois, ils invitent la junte au pouvoir à aller plus loin concernant notamment les libertés individuelles au Burkina Faso, mais également en faisant en sorte que le dialogue autour de la transition soit plus inclusif.
Ils ont invité, dans ce sens, les autorités militaires à adopter un agenda qui définisse un peu plus les contours de cette transition qui a été fixée à 24 mois par la CÉDÉAO.