Après plus de 24 heures de résistance, l’ex-putschiste ,le lieutenant colonel Damiba a signé sa lettre de démission, pour laisser le pouvoir au capitaine Ibrahim Traoré.

Il a cependant posé des conditions  pour sa propre sécurité et celle de ceux qui l’avaient suivi : le respect des engagements signés avec la CEDEAO ,la poursuite de la démarche qu’il avait initiée pour une restauration future de l’ordre constitutionnel, entre autres.

Ses tombeurs ont tout accepté ,suite à une médiation des autorités traditionnelles et religieuses.

Le pire ,à savoir une lutte à mort entre militaires a donc été évitée.

Mais, on peut douter que Traoré et ses complices aient l’intention de suivre à la lettre les « conditions » de Damiba.

Si tel était le cas ,pourquoi alors avoir cherché à l’évincer ?

Ces nouveaux chefs du Burkina ont clairement annoncé la couleur d’un « changement de partenaires », qui signifie une alliance avec les russes et les mercenaires de Wagner.

Les attaques contre les intérêts français ont été téléguidées à dessein.

Comme au Mali !

Moscou a décidé de viser l’Occident en Afrique, où il y a, de facto, une prolongation de la guerre en Ukraine.

 

L’Afrique de l’Ouest est dans une instabilité  dangereuse pour le reste du continent, avec le risque d’une contagion populiste et fasciste.

Les putschistes rejettent la démocratie et vont plonger les pays conquis dans l’enfer de la dictature comme au Mali ,en Guinée et au Burkina.

 

Et il se trouve que ces pays souffrent d’une absence d’Etat, à même de remplir ses fonctions régaliennes.

Les armées qui restent les seules forces organisées sont en train de basculer dans le fascisme et la dictature.

Plus que jamais l’Afrique a besoin du  soutien de l’Occident et de l’ONU pour ne pas tomber entre les mains des prédateurs,mercenaires et autres populistes qui n’ont aucune compétence ,ni solution pour la sortir de l’ornière.

Si rien n’est fait les djihadistes  vont s’installer durablement, avec les mercenaires pour créer des bases qui serviront contre l’Europe.

Il faut le savoir.