Les partenaires techniques et financiers du Burkina Faso se sont engagés à octroyer près de 13 milliards d’euros(exactement 12,7) pour financer la plan de développement quinquennal(2016-2020) élaboré par les nouvelles autorités du pays.

La banque mondiale et le Fonds monétaire international font parties des organisations qui ont décidé de mettre de l’argent sur la table pour permettre à Ouagadougou de relancer l’économie nationale à travers des travaux d’infrastructures, des actions de réformes et de modernisation de l’administration et de lutte contre la pauvreté.

À cet effort important promis, devrait s’ajouter celui des investisseurs privés qui prennent le relais ce jour(jeudi 8 décembre) à Paris.

Le Burkina convalescent depuis la chute de Blaise Compaoré et la tentative de coup d’Etat avortée, reste dans le creux de la vague. La situation économique et politique est très fragile et les nouvelles autorités élues démocratiquement ont besoin d’être aidées pour pouvoir répondre aux attentes des populations.

Les promesses faites doivent être tenues pour ne pas mettre en péril les acquis démocratiques et l’avenir du pays.