Son projet de réforme constitutionnelle rejeté par les députés, le président Patrice Talon l’a purement et simplement abandonné. Le mandat unique qu’il proposait pour le président de la république n’est pas du goût des parlementaires. La voie est donc libre pour lui de briguer un second mandat en 2021 si tel est son souhait.
Mais cette volte face des parlementaires devrait inquiéter le président Talon. Son leadership est écorné et ses opposants vont se sentir pousser des ailes.
En vérité les parlementaires ont voulu signifié au président que sa réforme constitutionnelle n’était ni une priorité encore moins une urgence pour le pays.
Après un an seulement de pouvoir Talon a du souci à se faire.