Un avion de l’armée algérienne, transportant une centaine de militaires, s’est écrasé aujourd’hui peu après son décollage de la base aérienne de Boufarik, à une trentaine de km au sud d’Alger. Selon la télévision algérienne, citant une source au sein de la protection civile, le bilan provisoire de ce drame est de plus de 105 morts.
Plus de 105 militaires ont trouvé la mort dans le crash de l’avion de l’armée de l’air algérienne, mercredi dans le périmètre de la Base Aérienne de Boufarik dans un champ agricole inhabité situé à une trentaine de km au sud d’Alger, selon un bilan provisoire de la Protection civile algérienne.
Un bilan très lourd
Selon des sources militaires, l’avion accidenté est un Iliouchine IL-76, un quadriréacteur civil ou militaire de fabrication soviétique puis russe et qui peut transporter entre 126 et 225 passagers selon les versions. Des centaines d’ambulances et des dizaines de véhicules de pompiers ont été observé ce matin sur la route menant au lieu de l’accident au moment où les chaînes de télévision algériennes diffusaient des images de l’appareil en flammes.
Du coté des médias, le journal Asharq Al-Awsat, a affirmé que la catastrophe a fait au moins 200 morts. De son côté, la chaîne de télévision algérienne Ennahar a précisé de son côté que 200 militaires se trouvaient à bord de l’avion au moment du drame. La chaîne de télévision panarabe Al Arabiya a fait également état d’environ de 200 morts. Toutes les personnes se trouvant à bord de l’appareil étant décédées selon la chaine.
Avion à destination de Tindouf.
L’avion écrasé assurait le vol Boufarik-Tindouf-Béchar. Selon plusieurs sources les militaires à bord de l’avion se dirigeraient vers les camps de Tindouf où est basé le quartier général du Front Polisario. Toutefois, aucune information n’a encore été dévoilée sur la nationalité des passagers de l’avion et s’ils sont tous algériens ou également des militaires du front en conflit avec le Maroc depuis plusieurs années.
Pour rappel, 77 personnes – militaires et membres de leurs familles – avaient péri en février 2014 dans un accident d’un Hercules C-130, appareil de transport de l’armée algérienne, qui s’était écrasé alors qu’il survolait le mont Fortas, près d’Oum El-Bouaghi (500 km à l’est d’Alger). Une seule personne avait survécu à ce drame que le ministère de la Défense avait attribué aux mauvaises conditions météorologiques