Le président de la république d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a mis en place hier lundi, un Conseil de neuf membres pour assister le gouvernement sur la lutte contre la corruption.

Le Conseil consultatif national de lutte contre la corruption sera chargé de donner des conseils sur les mesures préventives, les capacités institutionnelles et les ressources nécessaires pour empêcher la récurrence de la prévarication d’État et pour éradiquer la fraude et la corruption en Afrique du Sud.

“Notre objectif ultime est de construire des institutions solides et résilientes capables de mettre fin à la corruption et de résister à toute future tentative de capture de l’État”, a déclaré Ramaphosa.

L’Afrique du Sud est en proie à la corruption depuis des années malgré les promesses des gouvernements successifs de s’attaquer au vice.

 

Ramaphosa a noté que divers efforts de son administration avaient porté leurs fruits et donné l’espoir que le pays puisse vaincre la corruption.

Il a souligné qu’au cours du dernier exercice financier, environ 659 millions de rands (environ 5,49 millions de dollars américains) ont été restitués à l’État grâce à la préservation et à la récupération des produits du crime. Environ 613 millions de rands (environ 5,11 millions de dollars américains) de produits criminels présumés ont été gelés.

“Alors que nous continuons à nous appuyer sur ces succès, nous sommes convaincus que même si cela prend du temps, ceux qui ont volé et pillé les ressources destinées au peuple subiront les conséquences de leurs actes”, a-t-il déclaré.