Élus en juin par l’Assemblée générale de l’ONU, le Kenya, l’Inde, le Mexique, la Norvège et l’Irlande ont fait lundi leur entrée formelle au Conseil de sécurité.
Ces cinq pays, qui ont participé à une première réunion du Conseil visant à approuver un programme de travail bâti par la Tunisie – président en exercice en janvier -, vont y siéger pendant deux ans comme membres non-permanents.
Le Conseil de sécurité compte au total 15 membres, dont cinq permanents dotés d’un droit de veto (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) et dix non-permanents, renouvelés par moitié tous les ans.
Les nouveaux membres succèdent à l’Allemagne, la Belgique, la République Dominicaine, l’Indonésie et l’Afrique du Sud. En 2021, l’influence au Conseil de sécurité de l’Union européenne sera amoindrie, avec deux membres en moins (la Norvège ne faisant pas partie de l’UE et le Royaume-Uni ayant concrétisé son Brexit).
Aggravées par l’unilatéralisme de Donald Trump, les divisions au Conseil de sécurité ont redoublé ces dernières années. Alors que l’utilisation du veto était restée sous la barre de la dizaine lors des décennies 1990 et 2000, il a été utilisé 31 fois entre 2010 et 2019 et 5 fois pour la seule année 2020, selon le média spécialisé « SC procedure », cité par l’AFP.
Le Conseil de sécurité gère une multitude de conflits et crises, via notamment une quinzaine d’opérations de paix dans le monde mobilisant quelque 100.000 Casques bleus.