L’Afrique et l’Union européenne (UE) doivent mettre en place un partenariat « novateur » pour le développement du secteur agricole et agroalimentaire, favorisant plus particulièrement les petites et moyennes exploitations et le développement durable. Il s’agit de la principale recommandation du groupe de travail créé à l’initiative de la Commission européenne.
La « Task Force » pour l’Afrique rurale, lancée au mois de mai, a rendu mardi ses premières recommandations. C’était en marge du Sommet UE-Afrique organisé à Vienne, en Autriche, a annoncé la Commission dans un communiqué. Son rapport complet sera publié en début d’année, avec pour objectif de stimuler les revenus et les emplois dans les secteurs agricole et agroalimentaire en Afrique.
Parmi les principales suggestions soumises à la Commission européenne, le groupe composé d’experts indépendants venus à la fois d’Afrique et d’Europe, prescrit une approche locale, intégrant le respect de l’environnement et une gestion durable des ressources naturelles.
Le partenariat se nouerait notamment entre agriculteurs ou par des échanges d’étudiants en agronomie, entre entreprises ou encore entre gouvernements.
La Task Force estime également que les échanges commerciaux dans l’agroalimentaire doivent être développés entre pays africains au lieu de privilégier les exportations, en créant des normes communes et en mettant en place des contrôles de qualité par exemple.
Il faudra également améliorer l’accès aux financements privés et aux instruments de coopération de l’UE pour les petites et moyennes exploitations, selon les recommandations de la Task Force.