Dans un communiqué faisant suite à celui publié par le Mali ,le Burkina et le Niger, qui acte leur sortie de la CEDEAO ,l’institution sui regroupe 15 pays de l’Afrique de l’Ouest a réagi et s’est dit ouverte à la négociation.

Elle a ajouté ne pas avoir reçu le document officiel qui consacre la décision de retrait des Etats concernés.

Ainsi, face à cette nouvelle crise politique majeure qui pourrait porter un coup terrible à l’unité africaine, la CEDEAO a choisi d’essayer de calmer le jeu et de solliciter d’éventuelles interventions diplomatiques pour ramener tout le monde à la raison.

Le Togo qui entretient de bonnes relations avec les putschistes qui dirigent ces pays, pourrait jouer un rôle de premier plan ,dans le sens de l’apaisement.

Mali, Burkina et Niger n’ont pas intérêt à quitter la CEDEAO qui est un exemple pour le monde entier, d’une intégration économique dynamique et salutaire.

Les ressortissants des 15 pays peuvent voyager librement, dans tout l’espace de l’institution, sans visa et, même une carte d’identité nationale suffit.

Le vieux rêve de l’unité africaine est réalisé ,par le « chantier avancé de la CEDEAO » qui fait la fierté de toute l’Afrique.

Les putschistes qui accusent la CEDEAO de tous les maux ,cherchent avant tout à éviter de respecter les accords conclus qui les obligent à organiser des élections démocratiques et à remettre le pouvoir des autorités élues.

Les sanctions qui leur sont imposées n’ont pas d’autre but.

Si jamais ils persistent dans leur volonté de tout sacrifier pour confisquer le pouvoir, la CEDEAO sera obligée d’avoir la main lourde.

Il faut espérer que la raison « revienne » aux putschistes et qu’ils acceptent de revenir sur leur décision fractionniste.

Maintenant ,logique pour logique, si l’on peut dire ,pour quoi ne remettent-ils pas en cause leur appartenance à l’UEMOA ,au franc CFA ,garanti par le Trésor français ?

Ces gens là sont en porte à faux avec l’idéal panafricaniste qu’ils exaltent à tort et à travers.

Ils veulent maintenir leurs peuples dans la tyrannie.

Rien d’autre !