Un mini-sommet sur la sécurité de la région des Grands Lacs est reporté sine die. Initié par le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, il devait connaître la présence de ses homologues de l’Angola, de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi.

La ministre congolaise des Affaires étrangères, Marie Ntumba, a annoncé le report à « une date ultérieure » d’un mini-sommet sur la sécurité dans la région des Grands Lacs, selon l’agence Ecofin. Il devait se tenir en République démocratique du Congo (RDC), à l’initiative du président Félix Tshisekedi.

Plusieurs raisons sont avancées par la cheffe de la diplomatie congolaise pour expliquer ce report. Il s’agit notamment du calendrier chargé des chefs d’Etat et de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’ouvre le mardi 15 septembre à New York.

Félix Tshisekedi a informé son gouvernement, lors d’un Conseil des ministres tenu le 4 septembre que le mini-sommet sera organisé à Goma entre les chefs d’Etat ougandais, rwandais, burundais, angolais, et lui, sans toutefois donner de date.

La rencontre devait porter sur la relance des activités économiques, la paix et la sécurité dans la région, les relations diplomatiques et politiques entre les Etats dans le contexte de lutte contre la covid-19.

La région des Grands Lacs est marquée depuis de nombreuses années par des tensions entre Etats voisins. Au-delà de ces rivalités, le nombre important de réfugiés et de groupes armés – que le Rwanda et le Burundi sont régulièrement accusés de sponsoriser – contribue à dégrader l’environnement sécuritaire et à maintenir les violences.