Emmanuel Macron, Président de la République française

Le président français Emmanuel Macron effectuera sa première visite en Afrique depuis sa réélection en avril dernier, la semaine prochaine. Le chef de l’Etat français se rendra en Guinée-Bissau où il rencontrera le président Umaru Cissoco Embalo, mais également au Cameroun et au Bénin, informe un communiqué de l’Elysée.

Les dates ne sont pas encore fixées, mais le président Emmanuel Macron sera en visite en Afrique, la semaine prochaine. Le chef de l’Etat français sera accompagné des ministres des Affaires étrangères, des Armées et des Relations extérieures et de la Secrétaire d’État chargée du développement, indique l’Élysée dans un communiqué, affirmant que la France veut « garder le fil du renouvellement de la relation de la France avec ses partenaires africains ».

Ce sera la première fois que le président Emmanuel Macron se rend en Guinée-Bissau, ainsi qu’au Cameroun et au Bénin. Le chef de l’Etat français veut s’entretenir avec le président Umaru Cissoco Embalo, élu président en exercice de la Cédéao le 3 juillet dernier sur la question de la sécurité dans la sous-région et le sahel, au moment où la force Barkhane est en train de boucler son départ du Mali.

Emmanuel Macron avait annoncé la semaine dernière sa volonté de « repenser d’ici à l’automne l’ensemble des dispositifs militaires de la France sur le continent africain ». Il disait vouloir, désormais des «dispositifs moins posés et moins exposés », affirmant qu’il s’agissait d’une «nécessité stratégique ».

D’ailleurs, souligne l’Elysée, le Bénin est « de plus en plus connecté aux problématiques sahéliennes ». Concernant le Cameroun, c’est la première puissance économique d’Afrique centrale, un partenaire stratégique pour la France.

Outre les questions sécuritaires, la crise alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine, les enjeux de production agricole seront aussi au centre des discussions.

Dans ces trois pays, Emmanuel Macron s’entretiendra avec ses homologues, mais ne rencontrera pas les représentants de l’opposition, précise l’Elysée. Les questions de gouvernance et d’État de droit seront aussi abordées. Mais, assure l’Élysée, « pas d’injonction médiatique ». « La ligne du président français n’est en aucun cas de s’ériger en donneur de leçons ou de promouvoir un modèle », précise la Présidence française.