Addis-Abeba, 19 mars 2025 – La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) devrait permettre une augmentation de 1,2 % du PIB et une amélioration de 0,9 % du bien-être en Afrique d’ici 2045, selon le rapport économique sur l’Afrique 2025, publié à l’occasion de la 57e session de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), tenue du 12 au 18 mars à Addis-Abeba.

Le rapport met en avant le potentiel économique de la ZLECAf, mais souligne également que l’inflation élevée, les déficits budgétaires et la vulnérabilité de la dette continuent de peser sur la croissance du continent. Bien que le ratio dette/PIB de l’Afrique devrait passer de 67,3 % en 2023 à 62,1 % en 2025, les coûts élevés du service de la dette limitent considérablement la marge de manœuvre pour financer le développement.

Pour tirer pleinement parti de la ZLECAf, le continent devra investir environ 120,83 milliards de dollars dans les infrastructures de transport d’ici 2030. Le rapport recommande également une rationalisation des réglementations commerciales afin de faciliter l’accès au marché et de stimuler l’innovation.

L’harmonisation des procédures douanières et la suppression des obstacles non tarifaires sont identifiées comme des mesures essentielles pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf et renforcer l’intégration économique régionale.

Cette 57e session de la CEA a été placée sous le thème « Faire progresser la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine : proposition d’actions stratégiques transformatrices », soulignant l’importance d’adopter une approche coordonnée pour relever les défis économiques et stimuler le commerce intra-africain.