Ce sont de bonnes perspectives qui s’annoncent pour la banque africaine de développement en 2018. Tablant sur une levée de fonds de 8 milliards de dollars sur le marché des capitaux, le conseil d’administration de la BAD compte allouer ces fonds au soutien des pays membres régionaux de l’institution financière multilatérale.

Pour atteindre cet objectif ambitieux la banque dit pouvoir compter sur sa bonne réputation. En tout cas c’est ce qu’a souligné la BAD dans un note d’information relative à cette décision entérinée le 13 décembre dernier. En effet, jouissant d’une bonne réputation auprès des agences internationales de notation les plus connues comme Fitch, Moody’s ou encore Standard&Poor’s, la BAD peut s’appuyer sur divers instruments financiers pour atteindre les objectifs escomptés.

Selon de récentes déclarations du vice président par intérim de l’organisation financière panafricaine, Hassatou N’Sele et qui se charge également des finances et de la trésorière, la BAD continuera sur sa lancée pour offrir de meilleurs services à ses clients. « Nous avons accru notre visibilité sur les marchés des capitaux et nous continuerons à lever des fonds auprès des investisseurs du monde entier dans le but de fournir à nos clients des ressources compétitives ».

L’année 2018 sera également une année de défis pour la banque. Cherchant à émettre des émissions obligataires en devises africaines, la BAD vise la facilitation de ses opérations en monnaie locale et d’encourager également le développement des marchés obligataires domestiques au niveau de tout le continent africain. Des obligations thématiques relatives, entre autres, à l’amélioration de la qualité de vie des populations en Afrique et à l’industrialisation ont déjà été émis par la BAD.