Après l’attaque terroriste qui vient de provoquer la mort de 20 personnes, l’ONU préconise un déploiement rapide des forces du G5 SAHEL aux frontières des pays.
Mais, si elle avait approuvé la mise sur pied de cette structure ; elle n’a jamais agi pour aider à son financement. Or les besoins sont importants dans ce domaine pour des pays très pauvres comme la Mauritanie, le Niger, le Mali, le Tchad et le Burkina.
Sur plus de 400 millions d’euros nécessaires pour son fonctionnement annuel, seuls un peu plus de 100 millions d’euros sont disponibles à l’heure actuelle. Comment être efficace dans ces conditions pour sécuriser les frontières ?
L’ONU qui exhorte les pays concernés à passer à l’action prévoit une réunion ministérielle du Conseil de sécurité…au mois d’octobre. En attendant une réunion sur le financement est prévue à Berlin le 18 septembre. La France essaie de mobiliser la communauté internationale mais peine à être audible. Trump est occupé à ses tweets et les autres sont en vacances.
Alors il ne faut pas s’étonner que les terroristes continuent leurs massacres. Aux Africains de compter sur eux-mêmes d’abord.