Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement et présidente de la COP21 a de l’énergie à revendre au service de l’Afrique.

Electrifier le continent

Plus que Jean-Louis Borloo voire Barack Obama, elle met très haut la barre pour électrifier l’ensemble du continent.
Ainsi du 20 au 21 Avril va-t-elle selon les informations d’Afrique Confidentielle présenter à l’ONU des projets pharaoniques pour doter différentes régions du continent africain d’infrastructures gigantesques pour produire de l’électricité propre.
Qu’on en juge : plusieurs barrages sur le fleuve Congo qui auront une capacité équivalente à trois réacteurs nucléaires EPR, un tapis d’éoliennes en Ethiopie, des zones géothermiques à identifier et à exploiter dans toute l’Afrique.

Lutter contre la déforestation

Un autre chantier de Ségolène Royal est la lutte contre la déforestation et pour ce faire la ministre française envisage l’électrification en énergie dite « positive » de milliers de villages pour diminuer de manière drastique l’utilisation du bois qui sert à la cuisson des aliments.
Ségolène Royal semble avoir réellement à cœur son rôle de présidente de la COP21 et, en tant qu’Africaine de naissance – née à Dakar au Sénégal – montre de grandes ambitions pour le continent qui l’a vue ouvrir les yeux au monde.

 

 

Crédit image : Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement, a de grandes ambitions pour l’Afrique. © Guillaume Paumier (user:guillom) – Own work, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons.