La Banque africaine de développement

Les performances économiques de l’Afrique se poursuivent, selon la Banque africaine de développement (BAD) qui vient de publier son rapport 2020 sur l’économie africaine. Un rapport placé sous le thème de la formation de la main-d’œuvre de demain.

Les performances économiques en Afrique se poursuivent avec un taux de croissance du PIB réel du continent de 3,4% en 2019. Il devrait augmenter d’un demi-point cette année et légèrement dépasser 4% (4,1%) en 2021, selon le rapport relayé par RFI.

Une croissance tirée par une trentaine de pays sur les 54 que compte le continent. La BAD souligne que 6 des 10 économies à la croissance la plus rapide au monde se trouvent désormais en Afrique. Il s’agit du Rwanda (8,7%), de la Côte d’Ivoire (7,4%), de l’Éthiopie (7,4%), du Ghana (7,1%), de la Tanzanie (6,8 %) et du Bénin (6,7%)].

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L’institution financière panafricaine relève que pour la première fois en plus d’une décennie, la croissance est en grande partie le résultat des investissements – surtout dans les infrastructures – plutôt que de la consommation ou des exportations, notamment des matières premières.

D’ailleurs, la croissance des économies qui reposent sur l’exploitation pétrolière ou minière est aujourd’hui atone ; le cas du Nigeria et de l’Afrique du Sud, les 2 premières puissances économiques du continent.

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La BAD formule quelques recommandations pour stimuler la croissance. La Banque appelle ainsi à accélérer les investissements dans la formation à tous les niveaux en préparant les jeunes au marché du travail et surtout monter dans le train de la 4e révolution industrielle et poursuivre les investissements dans les infrastructures.

Dans le rapport, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, salue les performances des économies africaines, mais selon lui, « ce n’est pas la croissance du PIB qui compte ». Il souhaite que la croissance économique du continent profite au plus grand nombre de la population africaine.