Bien qu’elle émette la plus faible quantité de carbone par habitant au monde, l’Afrique subit les pires impacts du changement climatique, notamment les sécheresses et les inondations, les invasions de criquets et de rongeurs, selon le chef du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

S’exprimant lors du Sommet des dirigeants sur le climat par vidéoconférence jeudi, AkinwumiAdesina a déclaré que la BAD avait engagé 25 milliards de dollars dans le financement climatique pour les quatre prochaines années.

«Notre part de financement consacrée au climat est passée de 9% en 2016 à 35% en 2019 et nous atteindrons 40% en 2021», a ajouté Adesina.

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a déclaré que la lutte contre le changement climatique doit être intensifiée et servir d’opportunité de développement pour l’Afrique.

«Les pays en développement souffrent souvent le plus des effets dévastateurs du changement climatique sous forme de sécheresse, de tempêtes extrêmes et d’élévation du niveau de la mer», selon le président Sud-africain Cyril Ramaphosa.

«Par conséquent, les économies développées ont la responsabilité de soutenir les économies en développement pour leur permettre d’atténuer et de s’adapter au changement climatique», a-t-il ajouté.

Il a déclaré que les émissions de l’Afrique du Sud commenceraient à baisser à partir de 2025, ce qui entraînerait une baisse des émissions du pays dans une décennie.

Ramaphosa a appelé toutes les économies développées, qui, selon lui, portaient la plus grande responsabilité historique en matière d’émissions, à s’acquitter de leurs devoirs envers les économies en développement.

«Cela sera essentiel pour restaurer les liens de confiance entre les économies développées et en développement.»

«Comme nous l’avons fait depuis l’époque de Nelson Mandela, l’Afrique du Sud est prête à travailler avec d’autres nations pour construire des ponts et trouver des solutions qui garantissent l’avenir de l’humanité», a-t-il ajouté.