Atout diplomatique numéro un de son pays, le roi du Maroc est aussi le stratège de son expansion économique. L’implantation et la réussite des entreprises chérifiennes en Afrique de l’Ouest sont la résultante d’un choix politique et économique qu’il a fait et qui s’est révélé payant.

Aujourd’hui, il pousse ses pions en Afrique de l’Est pour conforter la position de son pays sur le plan diplomatique dans la perspective de son retour au sein de l’union africaine. Mais aussi pour conquérir de nouveaux marchés dans des pays très prometteur comme le Rwanda et la Tanzanie qui, avec ses 48 millions d’habitants et son taux de croissance à 7% est un « géant endormi ».

La visite du roi Mohammed VI a déjà permis la signature d’une vingtaine d’accords pour des projets et partenariats économiques. Et cerise sur le gâteau, Dar Es Salam a apporté son soutien à Rabat pour sa réintégration à l’union africaine.

Il faut rappeler que lors du dernier sommet de l’UA à Kigali, 28 pays avaient officiellement déclaré leur soutien au Maroc c’est à dire la majorité absolue des pays membres de l’UA(qui sont 54).

D’ici le mois de janvier on peut raisonnablement parier que le nombre d’Etats favorables à la réintégration du Maroc va augmenter et que les batailles d’arrière garde des partisans de la RASD seront dépassées. Même si l’Algérie va continuer son baroud d’honneur absurde. La RASD n’est reconnue ni à la LIGUE ARABE, ni à l’UMA ni à l’ONU. Pourquoi l’UA alors ?

L’erreur historique et la fourberie de EDEM KODJO doivent être rectifiées.

L’offensive du roi du Maroc est entrain de porter ses fruits sur les plans économique et diplomatique. La simple vérité est que le Maroc est un géant du continent africain qui ne peut ni être ignoré ni écarté. Il a une place éminente dans le concert des nations africaines et un souverain qui a l’inspiration et le savoir-faire qui font toute la différence.