Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a décidé l’organisation d’un référendum pour soumettre à ses concitoyens une nouvelle constitution qui doit lui permettre de briguer un nouveau mandat. A l’évidence il joue son va-tout et semble prêt à aller jusqu’au bout.
Il sait qu’il joue gros. Mais peut-être n’a-t-il pas le choix après trente ans de présidence cumulés.
Fantômes du passé
Hors du pouvoir le président du Congo serait à la merci de ses ennemis qui pourraient rouvrir des plaies enfouies de l’histoire sanglante du Congo. Avec les massacres occasionnés par les affrontements violents entre Cobras et Ninjas.Sans oublier les dizaines de morts du Beach et les victimes de l’explosion du dépôt de munitions au cœur de la capitale.
Il y a encore d’autres atrocités que Sassou ne souhaite pas voir déterrer.
Un détil à écarter
Pour continuer à vaquer librement à ses occupations, le président Sassou est obligé de rester au pouvoir. La limitation des mandats, pourtant imposée par la constitution actuelle, est un détail à écarter pour que le clan continue de régner sur le Congo.
A l’opposition de jouer
Maintenant la balle est dans le camp de l’opposition. Cette dernière a suivi l’actualité politique éruptive ayant secoué le Sénégal et le Burkina. L’aboutissement en a été la victoire de la démocratie et le départ des partisans de la monarchie républicaine.
Sassou fait preuve d’arrogance. Est-il si sûr de son coup ? La suite édifiera tout un chacun.