Le président réélu du Gabon Ali Bongo Ondimba a prêté serment ce jour pour un deuxième septennat.
La cérémonie a eu lieu au Palais présidentiel en présence des chefs d’Etat du Mali(Ibrahim Boubacar Keita), du Niger(Mahamadou Issoufou), du Togo(Faure Eyadema) et de Sao Tome et Principe(Evaristo Carvalho). Le Sénégal, le Tchad, La Centrafrique, le Maroc et le Congo-Brazzaville ont été représentés par leur premier ministre. Le Rwanda, par le président du Sénat, la RD Congo et la Guinée-Equatoriale par les présidents de leurs assemblées nationales respectives.
Les Etats-Unis d’Amérique et la France ont été représentés par leurs ambassadeurs accrédités à Libreville.
Mais c’est la présence des anciens candidats de l’opposition comme Bruno Ben Moubamba, Raymond Ndong Sima et Dieudonné Minlama Mintogo qui a donné à l’événement un cachet patriotique remarquable.
Ces opposants ont donc reconnu la victoire du président Ali Bongo et ont accepté sa main tendue pour un dialogue national inclusif.
L’acte qu’ils ont posé mérite d’être salué car il apporte une réponse à tous ceux qui spéculaient sur des « lendemains d’affrontements et de violence ».
Ces opposants gabonais sont lucides, patriotes, pacifiques et démocrates. Ils donnent une leçon de courage politique à tous ceux qui tiraient à boulets rouges sur l’Afrique par racisme ou paternalisme.
Le Gabon est un pays souverain qui a les moyens de résoudre ses propres problèmes. La cérémonie d’investiture du président Ali Bongo l’a encore démontré avec éclat.