Un nouveau chapitre s’ouvre pour le Gabon avec la réélection du président Ali Bongo. La « hype »(publicité démesurée) orchestrée par les ennemis du Gabon pour déstabiliser le pouvoir en place a lamentablement échoué. C’est aussi une défaite retentissante de la « Françafrique » dont l’agonie se prolonge.
Contre vents et marées, calomnies, bassesses de toutes sortes et même un appel au coup d’Etat de la part d’un journaliste français, des tripatouillages médiatiques grossiers (le jour « Libération » de Paris a fait témoigner un anonyme qui aurait vu des centaines de cadavres dans le QG de Ping bombardé. Il aura été le seul à voir cela. Peut-être avait-il des hallucinations ?) Ali Bongo est resté serein et a gagné avec honneur et dignité. Il a ainsi fait preuve de leadership et s’en est remis uniquement à ses concitoyens qui ont vu et apprécié ses réalisations exceptionnelles pendant son septennat.
Ils ont vu aussi les chantiers en cours qui participent de la mise en œuvre du plan stratégique Gabon émergent(PSGE) qui va transformer de manière spectaculaire le pays.
C’est cela qui a fait la différence et non les campagnes de dénigrement médiatiques racistes et les manigances sournoises. Une certaine presse française s’est complètement discréditée dans cette élection. À l’écouter ou à la lire le « Gabon était à la veille d’une boucherie pire que le génocide rwandais sur lequel, soit dit en passant, ils avaient gardé un silence assourdissant ».
Cette presse lamentable, raciste et colonialiste a été vaincue. Elle ignore que les Africains lui a tourné le dos depuis longtemps. C’est pourquoi aujourd’hui elle est sans voix, k.o debout. Elle a tourné la page, toute honte bue, et ne parle plus du Gabon. Sauf si des remous qu’elle appelle de ses vœux se produisaient. Mais jusqu’ici elle est aphone.
Vainqueur mais aussi rassembleur, Ali Bongo a appelé à un dialogue national avec ses opposants et tous les Gabonais. Il a raison. Il est le président de tous les Gabonais et doit consolider l’unité nationale et la paix qui est l’atout majeur de ce pays béni des Dieux qui suscite tant de convoitises.
Les Gabonais ont intérêt de se retrouver et de travailler ensemble. La démocratie c’est l’acceptation de la défaite dans une compétition électorale qui malgré ses insuffisances a été transparente et libre. Les observateurs étrangers présents ont tous salué le calme qui a régné pendant le vote et déploré les incidents qui s’étaient produits après.
Aujourd’hui la responsabilité commande de jouer la carte de la réconciliation et des retrouvailles fraternelles. C’est le souhait exprimé publiquement par Ali Bongo.
Jean Ping est un frère de Ali Bongo et c’est ainsi. Ils ont des liens de sang que rien ni personne ne peut défaire. Ils ont aussi le Gabon en partage et le président Ali Bongo est bien inspiré de lui tendre la main et de plaider pour des retrouvailles patriotiques. Il s’agit de jeter la rancune à la rivière et de travailler pour l’avenir du Gabon et de ses enfants.
Ce discours témoigne d’une vision et d’un engagement patriotiques qui met la cause nationale par-dessus tout.
Jean Ping qui est aussi un homme d’Etat a l’obligation morale de répondre favorablement. Il faudra certes laisser le temps faire son œuvre et cicatriser les blessures récentes.
Pour l’heure la raison semble prévaloir. Il faut s’en féliciter. Ali Bongo a le triomphe modeste. Jean Ping garde le silence.
C’est maintenant que les leaders africains d’envergure doivent agir avec discrétion pour que le calme perdure.
L’appel au dialogue national de Ali Bongo est sincère. C’est un acte posé par un leader qui habite la fonction présidentielle et a conscience de ses responsabilités devant l’Histoire.