En chute libre dans l’opinion publique depuis 2007, Idrissa Seck qui a été humilié dans le département de Thiès où il a été battu lors des législatives de 2017, se satisfait du ralliement de Abdoul Mbaye, recalé des parrainages et battu des législatives, de Mamadou Lamine Diallo, recalé, lui aussi des parrainages et de Mamadou Diop « Decroix ».
Ce dernier avait investi…Karim Wade et demeure membre du groupe parlementaire de Abdoulaye Wade. Il va certainement être exclu comme Madické Niang.
Ces soutiens nouveaux de Idrissa Seck -qui a encore été rejeté par Wade et snobé par Aida Mbodje- sont tous mus par la haine qu’il voue à Macky Sall. Mbaye pour avoir été remercié en tant que premier ministre, Mamadou Lamine Diallo, parce qu’il n’a jamais été appelé au gouvernement, Decroix parce qu’il a perdu les sinécures que Wade lui attribuait.
Ils forment donc une cohorte des haineux qui pèse très peu dans l’électorat, Decroix et Diallo ne seraient pas élus s’ils n’avaient pas squattés la liste wadiste, et s’il était représentatif Mbaye serait député.
C’est donc du menu fretin électoral que Seck a pêché mais c’était inespéré pour lui qui était abandonné de tout le genre humain après ses divagations sur l’Islam et ses changement de Tarikha. Quoiqu’il en soit ces ralliements de dernière minute, sans conviction, n’ont aucun impact.
Ils mettent seulement en lumière la haine qui consume ces gens-là et les empêche de jeter un regard lucide sur la situation du pays et le bilan de Macky Sall qui lui ouvre le chemin du succès pour un deuxième mandat.
La haine rend aveugle car, comment comprendre le revirement de Abdoul Mbaye vis à vis de Idrissa Seck qu’il raillait en lui faisant remarquer qu’il « avait cherché à entrer à l’école qu’il avait intégré, sans succès ». Cette école c’est HEC Paris ! Comment justifier un choix sur une personne dont on doute des compétences ? La seule explication est la haine envers Macky Sall.
Mais Idrissa Seck n’est pas un bon cheval, il a failli être non-partant, faute de parrainages suffisants. Croire en ses chances, dans ces conditions, relève de ce que les Anglais qualifient de « hope against hope » qu’on pourrait traduire par « l’espoir du désespoir ».
En vérité, il s’agit ici, d’un désespoir morbide qui ronge des personnes dans un état de déprime avancé. On le voit la cohorte des haineux a besoin de cure psychanalytique, non d’une campagne électorale qui va, encore les traumatiser. Car leur candidat sera battu, à plate couture, God’s willing.