C’est à dessein que les opposants et leurs souteneurs ont crié à l’unisson pour réclamer le recomptage des voix, bureau de vote par bureau de vote. Tout en sachant parfaitement que la loi fait obligation à la Cour constitutionnelle de le faire. Et il en a été toujours ainsi comme en 1998, 2005 et 2009.
2016 ne fera pas exception à la règle.
Pourquoi alors avoir fait autant de bruit sur ce faux débat ? Pour manipuler l’opinion internationale et faire croire que le régime en place s’y opposait pour cacher quelque chose.
Mais aujourd’hui tout est parfaitement clair : le recomptage est une obligation légale qui se fera et tous les résultats de tous les bureaux de vote(2800 au Gabon et ceux à l’étranger au niveau des ambassades et consulats) seront examinés par la cour constitutionnelle. La loi l’exige et tous les gabonais le savent. Les étrangers qui l’ignoraient sont maintenant édifiés.
Il n’y a rien à cacher car le recomptage est filmé comme en attestent les vidéos des opérations du même genre en 1998, 2005 et 2009 qui sont disponibles sur les réseaux sociaux. La théorie du complot, dernier refuge des vaincus du 27 août a donc fait pshitt.
Le verdict des urnes que va révéler la cour constitutionnelle sera sans tâche. Jean Ping a été battu et il le sait.
Sa coalition de la 25ème heure n’a pas convaincu. Le changement ne se conjugue pas au passé avec des Hommes qui ont blanchi sous le harnais au 20ème siècle. Nous sommes au 21ème siècle et la roue de l’Histoire a tourné.
Jean Ping doit accepter sa défaite avec sportivité et éviter au Gabon des remous inutiles qui, de toutes les façons, ne changeront pas la donne politique. Il est bien placé pour le savoir.
En ce qui concerne le recomptage des voix, cela relève des mathématiques simples. Pas d’incantations magiques.