La grippe H1N1 fait des victimes au Maroc. Malgré les tentatives du gouvernement de rassurer la population, les critiques concernant la démarche gouvernementales sont récurrentes.
Un bilan de 11 morts.
Sur un total de 58 cas d’infection respiratoire aigüe sévère (IRAS), pris en charge dans les hôpitaux publics et cliniques privées et testés positifs au sous-type A(H1N1), 15 patients se sont complétement rétablis, 32 sont toujours sous traitement et 11 autres patients sont décédés, vient d’annoncer le ministère marocain de la Santé. Les décès sont dus à des complications en relation avec, au moins, un facteur de vulnérabilité, à savoir la grossesse, les maladies chroniques, l’âge avancé et le très jeune âge, lit-on sur un communiqué de ce département.
Ces cas se répartissent sur diverses provinces du Royaume avec quatre cas à Casablanca, trois à Tanger et un cas respectivement dans les villes de Rabat, Fès, Tantan et Azilal, ajoute la même source. Tentant de rassurer la population, les responsables du secteur ont affirmé que « dans le cadre du dispositif national de veille et le système de surveillance de la grippe saisonnière, la situation épidémiologique actuelle demeure habituelle, en comparaison avec les saisons précédentes et avec la situation mondiale rapportée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ».
Colère grandissante.
Malgré les sorties médiatiques récentes du chef du gouvernement et du ministre de la santé, la colère des marocains, sur les réseaux sociaux est grandissante. En effet, les annonces relatives aux mesures d’hygiène générale ainsi que la mise en place d’un numéro économique pour conseillers les citoyens sont loin de convaincre. S’interrogeant sur les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la maladie, des milliers de marocains ont critiqué la démarche entreprise par le gouvernement.
Le nombre des victimes ainsi que l’annonce par certaines écoles primaires de la détections de cas de grippe dans les rangs des élèves ont fait réagir le chef du gouvernement qui a assuré que la situation reste normale et dans les normes établies par l’OMS. Une déclaration qui n’a fait qu’accentuer la colère des citoyens.