La course à la présidence en Algérie va bientôt démarrer. La Cour constitutionnelle a fixé le 3 mars prochain à minuit comme dernier délai pour le dépôt des candidatures. Jusqu’à aujourd’hui, 32 personnes ont déjà envoyé des lettres d’intention de candidature.
Les délais sont fixés.
Les Algériens, désirant entrer en concurrence avec le président Abdelaziz Bouteflika pour gouverner le pays pour les cinq prochaines années, auront jusqu’au 3 mars prochains pour présenter leurs dossiers de candidature à la présidence. Selon un communiqué, publiée mercredi par la Cour constitutionnelle, « le dernier délai de dépôt des dossiers de candidature pour l’élection du président de la République, prévue pour le 18 avril, est fixé au 3 mars 2019 à minuit ».
Pour fixer ce délai, la Cour affirme s’être basée sur le décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour l’élection du président de la République et sur l’article 140 de la loi organique portant sur régime électoral, laquelle stipule que « la déclaration de candidature est déposée, au plus tard, dans les 45 jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral »
32 intentions de candidatures.
Le ministère algérien de l’Intérieur a indiqué récemment que 32 candidats à la présidence de la République avaient déjà déposé leur lettre d’intention, et ce depuis la convocation du corps électoral le 18 janvier. Selon un communiqué du ministère il s’agit « neuf lettres d’intention émanent de présidents de partis politiques, et 23 ont été introduites par des candidats indépendants ».
Sur cette liste provisoire publiée par le ministère de l’Intérieur figurent entre autres les noms du général-major à la retraite Ali Ghediri, de l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis, ainsi que de Rachid Nekkaz, Ali Faouzi Rebaïne et Abdelaziz Belaid. À la tête du pays depuis 1999, le président Abdelaziz Bouteflika n’a pas encore annoncé son intention de candidature. Âgé de 81 ans, le président est appelé par son camp à se représenter pour un 5e mandat.