La force antiterroriste du G5 Sahel a repris ses opérations selon le gouvernement français. Les opérations militaires de cette coalition régionale avaient été suspendues après l’attentat contre son QG à l’été 2018.
Après une lente montée en puissance, la force, constituée par cinq États du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) et qui doit atteindre 5.000 hommes à pleine capacité, a connu un coup d’arrêt avec l’attaque de son QG le 29 juin à Sévaré, dans le centre du Mali.
Le Mauritanien Hanena Ould Sidi a alors succédé au Malien Didier Dacko à sa tête. Il a depuis fait le tour des unités de la force conjointe et passé en revue les équipements dont elle avait besoin.
Les cinq États ont relancé parallèlement les appels à la communauté internationale pour que les quelques 420 millions d’euros de dons promis à la force soient versés.
La ministre française des Armées, Florence Parly, qui a confirmé la reprise des opérations du G5 Sahel, a par ailleurs réitéré que la force française Barkhane (4.500 hommes) resterait présente au Sahel « tant que cela sera nécessaire, ce qui ne veut pas dire que nous avons vocation à être éternels ».
Barkhane a également des missions de formation, d’entraînement et d’accompagnement des forces locales dans des opérations conjointes, a ajouté la ministre, qui s’exprimait dimanche dans les médias français.