Le Conseil constitutionnel a définitivement validé les candidatures de Macky Sall, Issa Sall, Madicke Niang, Idrissa Seck et Ousmane Sonko pour les élections présidentielles du 24 février 2019.
Les candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade ont été rejetées, et cette fois-ci, pour de bon. Aucun recours n’est plus possible.
Le Conseil constitutionnel a agi en totale conformité avec le Droit et la loi qui éliminent tous ceux qui sont condamnés, de manière définitive, à une peine de prison ferme égale ou supérieure à 5 ans. C’est le cas de Khalifa Sall et de Karim Wade.
Le premier a été radié de son poste de député depuis le jeudi 17 janvier 2019, à la suite du rejet de ses pourvois par la cour suprême qui rend définitive sa condamnation à 5 ans de prison ferme pour escroquerie portant sur des deniers publics, faux et usage de faux, entre autres délits.
Dans le cas de Karim Wade, tout le monde savait que sa condamnation définitive était actée depuis des années et qu’il était frappé d’inéligibilité. Il n’était plus électeur, non plus et n’avait plus été inscrit sur les listes électorales par conséquent.
Maintenant que la liste officielle et définitive des candidats est rendue publique par le Conseil constitutionnel, tout le monde est édifié. Force est restée à la loi et les coups de menton et les déclarations intempestives des commentateurs et autres hommes de robe n’y auront rien changé.
Pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut remplir les conditions exigées par la loi. Il en est ainsi dans tous les pays du monde. N’est pas candidat qui veut, il y a des conditions nécessaires et des conditions suffisantes à remplir. Avoir les parrainages nécessaires est une chose, être électeur et éligible en est une autre.
Karim Wade et Khalifa Sall ne remplissent pas les conditions nécessaires et suffisantes pour faire valider leur candidature. Ils sont donc logiquement déclarés non partants.